Inégalités Lorsque politique économique libérale rime avec mise en danger de la cohésion sociale !

, par udfo58

Depuis la crise de 2008, les inégalités de niveau de vie entre ménages pauvres et riches se sont creusées et les mesures adoptées fin 2018 sur le pouvoir d’achat des ménages n’ont pas compensé les effets des évolutions de la fiscalité du capital.

Selon une étude de l’INSEE, les réformes de la fiscalité du capital (suppression de l’ISF, adoption de la flat-tax) ont accentué le versement de dividendes détenus par les ménages les plus aisés.

A l’inverse, toujours selon l’INSEE, la réforme des allocations logement a provoqué un recul du niveau de vie pour les 30% des ménages les plus pauvres.

En 2018, le taux de pauvreté qui mesure la part de la population disposant d’un niveau de vie inférieur à 60% du revenu médian (soit 1 062 € par mois) a augmenté de 0,7 point par rapport à 2017 passant de 9 millions de personnes à 9,33 millions, soit 14,8% de la population.

Dans ce contexte, le plan de relance du gouvernement consacre seulement moins de 1 % à destination des plus fragiles (800 Millions d’Euros), sur un total affiché de 100 Mds € dont une grande partie est dirigée vers les entreprises en l’absence de toute conditionnalité et de tout contrôle.

Pour l’Union Départementale Force Ouvrière de la Nièvre, l’augmentation des inégalités met en danger la cohésion sociale.

Il est urgent de revenir à un partage plus juste des richesses qui passe par l’emploi et les salaires, en particulier la revalorisation du SMIC et du point d’indice de la Fonction publique et de l’ensemble des métiers dits de la deuxième ligne, mobilisés sans discontinuer tout au long de la crise sanitaire, et la revalorisation des minima sociaux.

L’Union départementale ne peut que fustiger la prime d’activité, argent public qui est censée compenser les salaires trop bas versés par les employeurs.

Ce n’est pas à l’état de se substituer aux employeurs en matière salariale dans le secteur privé !

Pour lutter contre la pauvreté, l’UD FO 58 revendique un smic à 1780 € brut mensuel, soif 80% du salaire médian.

L’UD FO 58 revendique une augmentation immédiate des grilles salariales dans toutes les conventions collectives.

De même, l’UD FO 58 s’insurge de la modération salariale imposée aux agents de la fonction publique via le gel du point d’indice depuis de nombreuses années. Elle revendique à ce titre une hausse du point d’indice de plus de 8% pour compenser la perte de pouvoir d’achat subie par les agents publics et l’attribution immédiate de 50 ponts d’indice supplémentaires.

L’UD FO 58 s’oppose à toute individualisation de la rémunération, qui n’a qu’un seul but : Diviser pour régner !
Mais aussi, mettre en concurrence les salariés pour mieux leur imposer le moins disant social !

L’UD FO 58 revendique une politique de relance par la consommation avec l’augmentation générale des salaires, d’es traitements, des retraites, des pensions et des minima sociaux.

L’UD FO 58 appelle à mettre un coup d’arrêt à la doxa libérale dominante selon laquelle l’augmentation des salaires seraient l’ennemi de l’emploi et l’augmentation des traitements seraient l’ennemi des finances publiques.
Il est temps de changer de paradigme !
Car ce sont ces politiques mortifères et la captation des richesses par une poignée de privilégiés qui sont la cause de la prolifération de nombre de salariés et de fonctionnaire en activités mais pauvres...

Covid-19 menaçant on pas, Résister, Revendiquer, Reconquérir est plus que jamais salutaire...