Le 27 mai 1871 au matin, les ultimes combats ont lieu à Belleville.
Les derniers Communards se réfugient dans le cimetière du Père-Lachaise.
Tout l’après-midi, des combats au corps à corps se déroulent entre les tombes.
En fin d’après-midi, faute de munitions, les révolutionnaires se rendent. Ils ne sont plus que 147.
Les Versaillais les alignent contre le mur d’enceinte de la division 76, dans le haut du cimetière, et les fusillent. Les bourreaux creusent une fosse commune qui va rester ouverte encore trois jours car les fusillés des alentours y sont amenés.
Les martyrs y seront empilés sur trois niveaux.

Le Mur des Fédérés

Des commémorations chaque année

Le 23 mai 1880, deux mois avant la loi d’amnistie, à l’appel de Jules Guesde (1845-1922), un premier défilé commémoratif, réunissant 25000 personnes, a lieu devant ce bout de mur, désormais appelé le Mur des Fédérés.
Jean Jaurès, en compagnie du blanquiste Édouard Vaillant, s’y rendra régulièrement à chaque fin du mois de mai.
Paul Lafargue et sa femme Laura Marx (la fille de Karl) seront enterrés en 1911 face au mur.
Le défilé le plus massif aura lieu le 24 mai 1936, derrière Léon Blum et Maurice Thorez. Six cent mille personnes vont envahir le cimetière et les boulevards avoisinants. Ce n’est que le 14 novembre 1983 que le mur est déclaré, par décret, monument historique.

Chaque année FO appelle ses adhérents, militants et sympathisants à s’y retrouver.

Une répression impitoyable 9) <- -> 11) Ils étaient Tous des Communards