Inflation, Pouvoir d’Achat, SMIC Nos Revendications !

, par Eric

La véritable petite histoire (actuelle) entre inflation, pouvoir d’achat, hausse du SMIC et des salaires, le partage de la richesse produite et du coût de l’inflation entre classe dominante et ouvrière. (partie 6/6)

C’est pourquoi, l’Union Départementale Force-Ouvrière de la Nièvre revendique :

➢ La suppression du groupe d’experts SMIC et une participation effective et en temps utile des interlocuteurs sociaux dans la fixation et l’actualisation du niveau du SMIC ;

➢ Une revalorisation du SMIC grâce à un coup de pouce significatif qui est le moyen le plus simple et le plus rapide de redonner du pouvoir d’achat aux bas salaires. L’UD Force Ouvrière revendique en particulier une augmentation du SMIC à hauteur de 80 % du salaire médian soit 1764 € brut, contre 1 383 € nets actuellement ;

➢ La consécration d’un principe fondamental de non-substitution de l’épargne salariale aux évolutions salariales ;

➢ La re-fiscalisation et resocialisation des primes d’intéressement et de participation ;

➢ L’élargissement des cas de déblocage anticipé des primes d’épargne salariale ;

➢ La suppression de l’article L 3231-3 du Code du travail et le rétablissement de la liberté pleine et entière de la négociation collective ainsi que la possibilité, outre l’existence de clauses de revoyure, d’instaurer conventionnellement un mécanisme d’échelle mobile des salaires ;

Article L 3231-3  : Sont interdites, dans les conventions ou accords collectifs de travail, les clauses comportant des indexations sur le salaire minimum de croissance ou des références à ce dernier en vue de la fixation et de la révision des salaires prévus par ces conventions ou accords.

➢ L’actualisation de l’indice national des prix pour une prise en compte du réel poids du logement, y compris pour les propriétaires (remboursement d’emprunt et taxe foncière comprise) dans la construction de l’indicateur INSEE, servant au calcul du SMIC, ainsi que la prise en compte du déremboursement des médicaments ;

➢ La limitation de l’assiette de comparaison au SMIC au regard du seul salaire de base. Actuellement, faute de prescription légale, la jurisprudence considère qu’outre le salaire de base, doivent être pris en compte les avantages en nature, les compensations pour réduction d’horaire, les majorations diverses ayant le caractère de fait d’un complément de salaire (primes, indemnités, remboursements de frais ne correspondant pas à une dépense effective, les pourboires etc.) ;

➢ L’ouverture sans délais des négociations dans les branches professionnelles, dont notamment dans celles ayant au moins un coefficient inférieur au SMIC et le rétablissement de réelles sanctions en cas de violation par l’employeur d’engager des négociations obligatoires sur les salaires en entreprise. Plus particulièrement, l’UD Force-Ouvrière revendique d’imposer la conditionnalité des exonérations de cotisations sociales à l’ouverture de négociations sur les salaires en entreprise et à la conformité de la branche au SMIC ;

➢ L’instauration d’une obligation de négociation de branche sur l’ensemble de la grille, en imposant une obligation de négocier sur les écarts de salaires dans le cadre des négociations annuelles ;

➢ Plus largement, l’UD Force-Ouvrière estime qu’une vraie répartition des richesses passe notamment par une taxation des profits et une réforme fiscale.


Respecter le rôle des interlocuteurs sociaux 5) <- -> 1) Revaloriser le Salaire minimum, une nécessité face à l’Inflation